Albert Rilliard
LIMSI-CNRS
Session JEP orale O3 Parole spontanée et interaction Mercredi 11 Juin - 10h30 12h30
-
papier 1660
Emotions actées vs. spontanées : variabilité des compétences perceptives
- Nicolas Audibert ( GIPSA-lab Parole & Cognition (ICP), CNRS UMR 5216/U. Stendhal/INPG)
- Véronique Aubergé ( GIPSA-lab Parole & Cognition (ICP), CNRS UMR 5216/U. Stendhal/INPG)
- Albert Rilliard ( LIMSI-CNRS)
- Résumé : This paper reports the results of a discrimination experiment of acted vs. spontaneous expressive speech by naive listeners. Monoword utterances of 4 French-speaking actors trapped in a Wizard of Oz before simulating in an acting protocol supposed to be optimal for them were extracted from the Sound Teacher/E-Wiz multimodal corpus. Pairs of acted vs. spontaneous stimuli, expressing affective states related to anxiety, irritation and satisfaction were discriminated by 33 French listeners in audio-only (A), visual-only (V) and audiovisual (AV) conditions. 70% of listeners were able to identify acted vs. spontaneous pairs over chance in V, 78% in A and 85% in AV. A strong listener effect confirms the hypothesis of variable competence for separating involuntary vs. simulated affects. Perceived emotional intensity differences appear as a strong cue to discrimination but cannot account for the whole variability.
- article
Session JEP orale O7 Synthèse et prosodie Vendredi 13 Juin - 14h00 16h00
-
papier 1621
Étude diachronique de l'accent initial au travers d'archives audio
- Philippe Boula-de-Mareüil ( LIMSI-CNRS)
- Albert Rilliard ( LIMSI-CNRS)
- Alexandre Allauzen ( LIMSI-CNRS & Univ. Paris-Sud)
- Résumé : Cette étude tire profit des avancées en traitement automatique de la parole pour analyser des archives audiovisuelles françaises. Un corpus de 10 heures couvrant plus de cinq décennies de bulletins d'information est examiné sous l'angle de l'évolution de la prosodie. Cet article se focalise sur l'accent initial, qui peut donner une impression de style emphatique. Nos mesures suggèrent que les paramètres suivants, de même que le pitch moyen, ont diminué depuis les années 1940 : la montée mélodique et la durée vocalique associées à l'accent initial. Dans le même temps, l'attaque des syllabes initiales supposées accentuées s'est allongée tandis que le débit de parole n'a pas changé. Ce résultat intrigant pose d'intéressantes questions pour la recherche sur la prosodie du français.
- article