Résumé:
Les machines et systèmes que nous utilisons dans la vie courante ou dans la vie professionnelle deviennent de plus en plus sophistiqués et leur commande s’avère d’autant plus complexe. Il serait donc utile de trouver un moyen aisé pour leur faire exécuter les tâches que nous leur demandons. Une idée simple en apparence, consiste à remplacer la méthode classique,` appui sur une série de boutons, choix dans un menu, par une phrase prononcée dans un microphone relié à la machine qui doit être commandée. La parole est un mode de communication rapide et concis, l’homme l’emploie depuis des millénaires. L’utilisateur d’un tel système joue un rôle actif et jouit d’une plus grande liberté d’action.
Seulement dans la pratique cela s’avère plus complexe qu’on ne l’imagine. Introduire une composante orale ne consiste pas seulement à greffer une boite noire qui en entrée reçoit de la parole et en sortie renvoie la phrase prononcée, ce problème est déjà relativement complexe à résoudre. La parole porte en elle un éventail de formulations différentes pour un même sens, des possibilités de mauvaises compréhensions, de mauvaises interprétations, d’ambiguïtés, d’imprécisions qui s’ajoutent aux nouvelles erreurs commises par l’opérateur du fait qu’il est moins astreint à suivre un schéma imposé par la machine. Il faut alors réaliser une interface entre le système de reconnaissance vocale et la machine ou l’application à diriger : le système d’interprétation et de gestion du dialogue. De plus si l’on veut pouvoir réutiliser ce système pour une nouvelle application, il faut définir des d’outils d’aide à la mise en place des connaissances spécifiques à l’application. L’ensemble formera un environnement de travail, qui dans notre cas tire son nom du système de dialogue : l’environnement Diapason.